En règle générale, l’arbre ne « demande rien »… en effet, contrairement aux idées reçues, les actions de taille, ne « font pas de bien » à l’arbre : « Bonjour Monsieur, mon arbre aurait besoin d’être taillé, cela fait trop longtemps que rien n’a été fait, ça lui fera du bien !!! »
Toute taille, même réalisée dans "les règles de l’art" crée toujours une plaie à l’arbre => autant dire qu’une taille drastique, sans un minimum de connaissance et de respect pour le végétal pourra entrainer des dégâts considérables allant jusqu’à son dépérissement total.
Naturellement l’arbre se débrouille très bien sans nous ! Le travail de l’élagueur est directement lié aux exigences et contraintes humaines : manque d’ensoleillement, besoin de place, risque de chute sur des infrastructures, risque de chute de branches dans des lieux fréquentés, risque d’endommagement de réseaux (aérien et souterrain), etc…
Bien évidemment nous vous conseillerons au mieux en fonction de vos besoins et du respect du végétal.
Ceci étant dit, la décision finale vous appartiendra toujours : vous restez Les propriétaires de vos arbres !!!
Les exigences sont multiples et les possibilités d’intervention tout autant.
Elle est préconisée dès les premières années suivant la plantation. Celle-ci va permettre de former la charpente de l'arbre et de « diriger » sa forme définitive : hauteur des premières branches pour des arbres en bord de route ou sur des parkings, formation de fûts sans branche pour le commerce des bois, etc.
Plus l’arbre sera « formé » jeune, moins les futures tailles seront sévères et nécessaires.
Cette taille permet à l’arbre de garder son port naturel, elle est préconisée pour éviter les mutilations trop sévères pour des besoins humains moins exigeants : limitation du développement de l’arbre sur un terrain d’une petite surface, en conservant un ombrage certain.
Taille douce d'un cerisier (Avant/Après)
Ce type de taille peut également permettre de limiter le développement racinaire : en gros, le système racinaire se développe proportionnellement à la surface foliaire de l’arbre (en fonction de ses besoins en éléments minéraux) => « moins l’arbre est gros, moins il aura besoin de se nourrir ». Cela peut permettre d’empêcher les racines de se développer vers des canalisations ou réseaux souterrains.
Elle permet « d’aérer » la charpente de l’arbre pour la mettre en valeur visuellement par exemple, ou pour limiter la prise au vent. Elle est aussi destinée à supprimer les branches mortes, cassées ou susceptibles de casser pour la sécurité des usagers.
Cette taille est utilisée sur les sujets de trop grande envergure afin réduire au maximum leur surface et les ramener vers des tailles plus concevables à nos yeux. En règle générale cette taille se limite à la réduction d'1/3 de la surface de l’arbre. Au-delà nous parlons de taille drastique.
Elle n'est utilisée qu’en cas de nécessité absolue afin d'éviter le recours à l’abattage. Elle met souvent en péril les arbres traités. Les raisons sont multiples et malheureusement l’avenir de l’arbre n’est dans ce cas plus prioritaire.
Pour exemple, le transport d’électricité nécessite des normes spécifiques liées à sa bonne distribution ainsi qu'à la sécurité des tiers. C’est pour cette raison notamment qu'il n'est pas rare de voir des arbres mutilés à proximité des réseaux.